Claude Toussaint MAROT de la GARAYE, comte de la Garaye, Mousquetaire du roi, chirurgien (1714)
Né le 30 octobre 1675 à Rennes
Décédé le 2 juillet 1755 au château de la Garaye à Taden , à l'âge de 79 ans
Marié le 7 février 1701 à Montreuil Le Gast, avec
Marie Marguerite PICQUET de la MOTTE, chirurgien
Née le 24 décembre 1681 paroisse Sainte-Croix à Vannes
Décédée le 20 juin 1757 au Château de la Garaye à Taden , à l'âge de 75 ans
Les époux charitables
Bienheureux de l'Eglise Catholique
Descendant des Marbeuf par sa mère, Claude-Toussaint Marot de la Garaye est né à Rennes en 1675. Son père était conseiller au Parlement puis gouverneur de Dinan.
Il fut d'abord mousquetaire du Roi. Pationné de chasse et d'escrime, il hérite d’une grande fortune et s'établit dans ses domaines principaux, au Château de la Garaye, à Taden, près de Dinan.
En 1701 il épouse Marguerite Picquet de La Motte, fille du très riche greffier en chef du Parlement de Bretagne.
Leur château de la Garaye, dont on peut encore voir les ruines, devient le lieu perpétuel de grandes chasses à courre, dîners et fêtes somptueuses.
Deux événements vont transformer la vie des époux de manière radicale.
En 1703, Madame de la Garaye fait une chute de cheval qui occasionne une fracture du bassin et l’accouchement prématuré d’un enfant mort-né. Elle ne pourra plus avoir d’enfants.
En février 1710, alors que la sœur de Monsieur de la Garaye, Madame de Pontbriand met au monde son dixième enfant. Le père de cette nombreuse famille meurt ; il était malade depuis seulement quatre jours !
La vie des époux de la Garaye en est bouleversée.
De retour chez eux, les époux réunissent leurs vingt-sept domestiques pour annoncer leur nouvelle vie au servir les pauvres.
Le lendemain, en se levant pour prendre leur service, ils voient que le comte et la comtesse de la Garaye les ont précédés : elle balaye les salles, lui casse le bois et tire l’eau du puits. A midi, les maîtres servent à table leurs trois cent pauvres.
Trente chevaux sont vendus, l’argenterie, les robes et les bijoux de la comtesse, les fusils, sauf un pour tirer les loups, et soixante chiens de chasse.
Le château de la Garaye est transformé en hôpital
En 1714, ils partent étudier ensemble la médecine et la chirurgie, la Garaye est transformée en hôpital avec 40 lits, une apothicairerie et une chapelle contigüe aux salles des malades. Avec des hébergements annexes dans le voisinage, on soigne jusqu’à soixante personnes.
Pour les pauvres et les chômeurs, Monsieur de la Garaye crée des emplois : landes à défricher, création de marais salants à l’imitation de ceux de Guérande, à Saint-Sulniac et Saint-Père dans une échancrure de la Rance ; apprentissage du coton pour les jeunes filles de Dinan. Et surtout, formation de chirurgiens à la Garaye : il y en eut jusqu’à 18 en stage à la Garaye, qui seront recrutés ensuite partout en raison de la réputation du maître. Lui même étant droitier, il opérait uniquement les yeux droits, il apprit donc à sa femme à opérer de la main gauche...
Ascendants de ce couple :Génération 1 1 - anonyme MAROT de la GARAYE 1704-1704
Génération 2 2 - Claude Toussaint MAROT de la GARAYE, comte de la Garaye 1675-1755
3 - Marguerite PICQUET de la MOTTE, bienheureuse 1681-1757
Génération 3 4 - Guillaume MAROT de la GARAYE, comte de la Garaye 1647-1693
5 - Jeanne de MARBEUF 1658-1680
6 - Jean PICQUET de la MOTTE 1649-1710
7 - Marie Joseph le CLAVIER du BOISBIDE 1656-1710
Génération 4 8 - Guillaume MAROT des ALLEUX 1599-1667
9 - Catherine GODART des LOGES 1607-1690
10 - Guillaume de MARBEUF
11 - Jeanne HAY
12 - Thomas PICQUET de la MOTTE 1625-1651
13 - Anne BOUGONNIERE 1632
14 - Jean le CLAVIER du BOISBIDE 1621
15 - Jeanne le BRETON