L’étain était certainement britannique !
En fait, dans l’Antiquité le cuivre était abondant (“Chypre” signifie “cuivre”), mais l’étain était rare : Les 3 gisements principaux étaient : en Espagne, en “Britannia” (de 55 av. J-C à 410 ap. J-C), et en Germanie (ce qui explique en partie que les Romains aient épuisé leurs légions sur cette frontière). Pour une doc, facile d'accès voir Wikipedia (“étain” et “Angleterre” par exemple).
Par ailleurs, les Romains avaient horreur de naviguer hors de Méditerranée (sur l’océan, les pilotes étaient en fait d'origine Phénicienne). Il serait logique qu'ils aient soigneusement évité la Mer d’Iroise et ses dangers. Donc, j’y arrive : on peut se demander si la route romaine “Roscoff / Lorient” (qui passe, dans le Poher en rase campagne entre les rochers du Cragou et Ty-ar-Gall, puis continue par Pont-ar-Gorret, Poullaouen, Carhaix puis vers Lorient) n'aurait pas servi à ce transit de l'étain (et, par la même occasion, du plomb de Poullaouen) vers Rome. Ce tracé fut repris sous l’Ancien Régime comme “Route Royale N° 169” (ce n’est pas l’actuel tracé de la “4 voies” qui reprend un tronçon de l’ancienne “Route Royale N°164” d’Angers à Brest).
Des sources évoquent le fait que César, par ses conquêtes en Armorique et son incursion en "Brittania", voulait détourner au profit de Rome le commerce de cet indispensable étain qui était le monopole des Venètes (ils le faisaient transiter par routes et voies fluviales jusqu'à Marseille).
En fait... je pose la question aux spécialistes du forum
!
A propos, quelqu'un aurait-il des nouvelles de l'expertise que la DRASSM devait faire sur les lingots de ladite découverte archéologique ?