Séneçon jacobée / ragwort / Senecio jacobaea

Actuellement, sur les bords des chemins, on voit très souvent cette plante robuste (j'ai eu du mal à en arracher (dichonkañ) une tige ;-) ) Connaitriez-vous son nom (ses noms) en breton. En français, on l'appelle séneçon jacobée ou séneçon de Jacob.

Au sujet de la ragwort (séneçon jacobée) : http://www.surreycc.gov.uk/sccwebsite/sccwspages.nsf/LookupWebPagesByTITLE_RTF/Ragwort?opendocument

plante que je manipulerai à l'avenir avec précaution. J'ignorais qu'elle était aussi toxique : "Ragwort is also harmful to humans. It can enter the bloodstream through the skin: protective clothing MUST be worn when handling the plant."

http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9ne%C3%A7on_Jacob%C3%A9e
(il y est question de sa toxicité, toute relative pour les humains!)

et:
"Elle peut être très envahissante dans certaines régions (comme en Bretagne) où il faut la contrôler ou la détruire pour entretenir les pâturages."

et:
"La fleur du séneçon de Jacob est l'emblème végétal de l'île de Man."
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Louzaouenn-Sant-Jakez = Jacobée
("Plant Breizh evit ho yec'hed", p. 121)
"Da bareañ ar foerell, ..."

Noms bretons tirés de Plantkelt:

bokedoù-Kergolvez [HV, = Herbarum vernaculi, de Fañch Duros: "Guengat"]
bokedoù-Kerivin [HV de F. Duros: b.-kerrivin (Plonéis)]
bokedoù-Sant-Jalm
bokidi-ar-c'hezeg
fleur-Sant-Jakez
garon
jaketa
louzaouenn-bilhennek
louzaouenn-Sant-Jakez
pilhenneg

[les noms qui suivent désignent aussi d'autres plantes]
aouredal
flaerierez [HV: flaerierz (Leuhan, Ploujean)]
louzaouenn-an-troc'h
louzaouenn-ar-c'halvez
louzoù-preñved [selon Wikipedia, pourrait avoir un effet vermifuge chez les ovins]
pennvelen

in Hor Yezh 136, 1980, p. 44 [corriger HV p. 14: lire "Hor Yezh n° 136 au lieu de n° 16]:
Séneçon jacobée : Barc'hle, Baoudre, Bokedoù-keriven, Louzoù preñv
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In Agriculture sans herbicides - principe et méthode - Joseph Pousset - Editions Agridécisions (2003): "séneçon : aouredal, daouardal, badre, bazre, baoudre ; sénecon jacobée : flaeriez."

Il est seulement précisé : "d'après des sources diverces, erreurs orthographiques possibles."

Flaerierez (noté flaerierz dans le Duros, 1991, (qui cite N. Yezou) p. 103 mais flaeriez (par erreur?) dans le LVB, 1996 de T. Châtel, p. 95) serait "la puante, l'herbe puante, celle qui pue".

Le séneçon commun /vulgaris a plein de noms en breton, intéressants du point de vue des études dialectales.

Selon Plantkelt:
baoudre, barc'hle, bazre, madre, dasre, godale, gwrac'hle, louzaouenn-ar-c'homm, aouredal, boued-an-evn, samson, mamm-gamilh, etc.

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à l'est du Trégor, j'ai entendu samsonig pour le séneçon commun.

gerard a écrit:

"La fleur du séneçon de Jacob est l'emblème végétal de l'île de Man."
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sauf erreur, le séneçon jacobée est appelé cushag sur l'île de Man.

cf. Jakobskruiskruid (en néerlandais)

Ostatu a écrit:

à l'est du Trégor, j'ai entendu samsonig pour le séneçon commun.

/samsõ/ dans le gallo proche de la limite linguistique du breton (source: ALBRAM, carte 231 "séneçon"), et aussi ailleurs, à côté de /sensõ/, /semsõ/.

Savignac reconstitue un gaulois *samol- .
Le m serait-il antérieur au n?
fr. séneçon serait selon le "Rey" une réfection à partir du latin.

séneçon
Le Supplément FB de Vallée donne p. 156b, sous l'entrée séneçon: L [Léon] barze (Perrot).
Le Troude FB de 1869 donne p. 818b: (...) bare, baoudre, m.; madre, m; aouredal, m (...) drasre, m.
Le dico FB du vannetais de Guilloux ne donne que penvelén.
Cambry, in Voyage, 1, p. 220, donnerait "Audiviline, du seneçon" (cf. Esnault édité par Gw. ar Menn, HY 83, p. 414).
Dans l'édition de 1999 du Voyage, c'est p. 128: Audiviline, du senesson.
-viline serait-il le -velén de penvelén?
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