TOLENTE

Bonjour à tous,

La question de Tolente semble actuellement causer des tourments dans le coin de Plouguerneau, où il est question semble t-il d'attribuer des noms à des places, des rues, ou autres édifices.

En effet, il a été dit souvent et écrit que Tolente correspondait probablement à un lieu de Plouguerneau, que l'on devinerait sous une appellation Toul an Hent.

Pour, ou à cause de cela, certains historiens ont maintenu qu'il fallait y voir le lieu de débarquement de Maxime et de Conan Mériadec, en 383.

D'autres, rongés par le doute, ont tout simplement relégué ce thème au rang des légendes.

Mais depuis que j'ai fait connaître ma recherche, et qu'il fallait s'orienter sur le Pont de la Talence, en Abbeville, sortant ainsi du cadre de la Petite Bretagne, certains responsables culturels semblent être franchement gênés pour continuer à revendiquer Tolente à Plouguerneau.

J'en ai eu confirmation, hier, à Carhaix, lors du salon du Livre, dans une discussion avec un éditeur présent

Si quelqu'un avait connaissance d'avis ou d'opinions exprimées par d'autres chercheurs sur ce sujet, j'aimerais bien en connaître aussi.

Merci éventuellement de la faire savoir à ceux que cette question intéresse.

JCE

Une page ouverte sur Tolente :

http://marikavel.org/gaule/tolente/accueil.htm

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Nouvelle entrée; nouveau doute :

* J.-F. BROUMISMICHE : Voyage dans le Finistère, en 1829, 1830,et 1831.

- page 33

Tolente

"Sur la rive opposée à l'ancien couvent des Anges, on voyait, à une époque bien éloignée de nous, l'opulente ville de Tolente, ravagée et détruite au 9° siècle par les Normands. Il n'est cependant mention de cette ville que chez quelques historiens crédules du moyen âge, et chez nos vieux légendaires bretons. Il serait hasardeux d'affirmer que, sur une côte fertile, dans une position avantageuse pour le commerce, une cité n'ait pu être édifiée; mais toujours est-il que, sur l'emplacement assigné à celle de Tolente, rien n'indique ni sa grandeur ni sa beauté; on n'y voit aucune trace de ruines ni de débris. Tous les peuples aiment le merveilleux, l'extraordinaire; les bretons, comme les autres, veulent avoir primé dans les temps reculés, et partout, sur les côtes de la Bretagne, on trouve le souvenir de villes puissantes et considérables. C'est, dans les côtes du nord, Lexobie; dans le Finistère, Is et Tolente; dans la Loire-inférieure, Herbauge. Rien ne témoigne pourtant une civilisation avancée en Bretagne dans les siècles qui suivirent l'établissement du christianisme et les villes populeuses, les grandes agglomérations d'hommes ne se forment, ne subsistent qu'aux lieux où les sciences, les arts et le commerce fleurissent simultanément. La Bretagne, pas même au moyen âge, n'a été dans cette heureuse position.

On s'éloigne avec peine des bords de la rivière de l'aber-wrach; en les abandonnant on se trouve passer d'un territoire favorisé de la nature sur les terres tristes et couvertes de bruyères de la commune de Kernilis où se voyaient, il y a peu d'années, quelques vestiges du fort château de Carman qui se composait de quatre tours rondes jointes par des courtines à mâchicoulis; aujourd'hui c'est à peine si l'on peut reconnaître l'emplacement. Le château de Carman était placé sur un mamelon qui dominait une vallée profondément encaissée, ainsi que le chemin qui a toujours dû être la communication entre Lesneven et Lanillis, chemin qui devait même conduire à Tolente, en supposant ou en admettant que cette ville ait existé".

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Pour doc.

JCE

Bonsoir,

Quand j'observe l'attitude de l'intelligentia historique bretonne, relative aux travaux de recherches historiques sur l'épopée de Maxime, et à son mutisme total des recherches faites en dehors du sérail, j'ai pris la décision de publier une étude spécifique sur le cas de Tolente.

Compte tenu des documents et études que je possède déjà, ça ne devrait pas mettre longtemps.

Si toutefois, quelqu'un peut m'aider, ce sera avec plaisir et sans façons que je recevrai son aide, en le citant, s'il le désire.

Maintenant, ça suffit ! La Bretagne a eu assez à supporter de l'obscurantisme jacobin ! Elle ne va pas, en plus, supporter l'obscurantisme de pseudo historiens bretons.

JC Even

Pitre-Chevalier, p 64 :

- extrait de la vie de Saint Riok : " De Brest, ils (Neventerius et Derrien) allèrent à Tolente, lors riche ville, voir le prince Jogonus, père de Jubault ou Jubaltus (que Conan Mériadec défit depuis), et de là s'allèrent embarquer au Havre de Poullbeunzual, où leurs navires estoient à l'ancre ... en la paroisse de Plounéour-trez, diocèse de Léon".

note 1 : "Beaucoup d'historiens et de légendaires parlent de cette ville de Tolente, dont il est fort difficile de nier l'existence, mais plus difficile encore d'établir la position. Voici ce que dit à cet égard M. Miorcec de Kerdanet : "Alain Bouchard, dans sa chronique, édit. in-4°, au second livre, f° 56, et verso, dit que le roi Judicaël residoit en une belle ville de Bretaigne appelée Talenche (ou Tolente), qui depuis a été destruicte par les guerres". Cette ville de Tolente était située à l'entrée de la baie des Anges, sur la rive droite de l'Abervrach, à l'opposite du fort Cezon. Une voie romaine y conduisait d'Occismor …"

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J'aimerais trouver le texte, authentique, et en clair, de ce : chronique, édit. in-4°, au second livre, f° 56, et verso.

J'ai trouvé une autre édition sur Gallica :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110038g/f1.image

mais je ne trouve pas le passage en question.

Merci de me donner une piste.

JCE

J'aimerais aussi trouver une Vie de saint Riquier, par Alcuin.

Merci.

JCE

Marc'heg an Avel a écrit:

J'aimerais trouver le texte, authentique, et en clair, de ce : chronique, édit. in-4°, au second livre, f° 56, et verso.
J'ai trouvé une autre édition sur Gallica :
mais je ne trouve pas le passage en question.
Merci de me donner une piste.

C'est page 5. Mais c'est écrit Calenche.

Je viens de trouver ceci :

http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/p/alain-bouchart,485940.aspx

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Le livre existe donc, en édition récente.

Mais, vu le prix, j'aimerais savoir si quelqu'un ou une bibliothèque de la région le possède.

JCE

Voici un lien intermédiaire :

HARIULFE : CHRONIQUE de l'abbaye de S. Riquier

http://remacle.org/bloodwolf/historiens/hariulf/chronique1.htm

voir le chapitre VI.

Dans un autre texte, c'est ce saint Cadoc et son confrère qui accompagnèrent Richarius (Riquier), à Tolente., qui n'est autre que le pont d'Abbeville, dépendant de Centule / Saint-Riquier.

JCE

Waoñ Du a écrit:

C'est page 5. Mais c'est écrit Calenche.

Rectifier :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110038g/f126.image

dernière colonne, en bas à droite.

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JCE

On voit ainsi où peut mener la réflexion.

Si l'on place Tolente à Abbeville, alors on peut se poser la question sur la valeur de toutes les savantes dissertations et autres thèses d"éminents spécialistes qui ont placé Tolente à Plouguerneau.

Une confrontation honnête et courtoise s'impose.

JCE

J'ai feuilleté la dernière édition de La Bretagne pour les nuls.

Il y est proposé que Maxime et Conan auraient débarqué en baie de Rance.

On peut supposer que le ou les auteurs se sont référés à Loïc Langouët.

Ceci confirme le fait que la proposition sur Plouguerneau est discutée.

Pour ma part, je maintiens ce que j'ai déjà dit plusieurs fois : voir en baie de Somme, à St Valery, Abbeville, et Amiens.

JC Even