Affichage public et placards sur les socles des calvaires ??

Avis à la population !
Je suis certaine d’avoir lu quelque part [Le Braz ? Verne ? Hugo ? Balzac ? Luzel ? Déguignet ? pe n’ouzon ket piv ? / ou je ne sais qui ? ] que l’on placardait des informations publiques au moyen d’affiches sur les socles des calvaires, disons entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe siècle.

Le fait de placarder un écriteau sur une croix ne date pas d’hier puisque Ponce Pilate fit placer sur la croix l’inscription suivante : « Jésus de Nazareth, roi des Juifs », INRI.

Ce que je cherche actuellement c’est une mention écrite, littéraire ou non, attestant d’un affichage public sur les socles des calvaires en Bretagne, si tant est que cela ait existé ! Je ne pense pourtant pas avoir rêvé. Avez-vous déjà lu quelque chose de semblable et, si oui, où ?

En fait j’étais certaine de l’avoir lu dans la Légende de la mort, et pourtant, malgré l’index fort détaillé de mon ouvrage, je ne parviens seulement qu’à retrouver un court passage qui évoque la croix du cimetière près de l’église, et encore n’y est-il même pas question d’affichage :

La messe terminée, le secrétaire de mairie faisait son prône, du haut des marches du cimetière, lisait aux gens assemblés sur la place les nouvelles lois ou publiait, au nom du notaire, les ventes qui devaient avoir lieu dans la semaine.
– À mon tour ! criait Laou, lorsque le secrétaire de mairie en avait fini avec ses paperasses.
Et, comme on dit, il « montait sur la croix ».

La mort invitée à un repas, Anatole Le Braz

Merci à vous.

Invité

Ul lec'h un tamm souezhus pa soñjer en amzer hor bro ...

Bonjour,

Merci de faire remonter de fil.

Comme exemple, on peut citer la chaire à prêcher extérieure de Runan, qui a probablement servi aussi aux annonces publiques civiles.

http://marikavel.org/bretagne/runan/eglise-exterieurs.htm

Affichage public et placards sur les socles des calvaires ?? Eglise-1010003

autres photos à l'intérieur de la page.

JCE studiañ

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"Ne te borne pas seulement à respirer avec l'air qui t'environne, mais à penser désormais avec l'intelligence qui environne tout. La force intelligente, en effet, n'est pas moins répandue partout, et ne s'insinue pas moins, en tout être capable de s'en pénétrer, que l'air en tout être qui peut le respirer".

Marc-Aurèle. Pensées pour moi-même. Livre VIII; verset LIV".