Marc'heg an Avel Admin
Nombre de messages : 7716 Age : 77 Localisation : Lannuon / Lannion. Breizh Izel Date d'inscription : 27/03/2007
| Sujet: Gaëtan PIEDERIERE Dim 28 Avr 2013 - 20:56 | |
| Gaëtan PIEDERIERE, né à St Onen la Chapelle (Ille et Vilaine); décédé à St Méen le Grand en 1969. Louis PETIOT lui a consacré quelques pages dans son ouvrage : La Bretagne rit, 1982, p. 138 et suivantes.(Y. Salmon Editeur) ------------------ " Dans ce dernier séjour (St Méen le Grand) il se mit à rédiger pour son plaisir des petites saynètes et des petites pièces de théâtre mettant en scène des personnages de la campagne, ceux-là même qu'il côtoyait journellement. Il présenta ces textes aux membres de l'Amicale laïque qui en saisirent toute la valeur comique. Au sein de l' "Avenir de St-Méen-le-Grand" il fit créé en 1950, un "groupe patoisant" qui porta à la scène, ces petits chefs-d'oeuvre d'observation humaine avec un franc succès. En 1952, ce fut un événement à St-Méen car huit des pièces de Piéderière furent diffusées successivement par Radio-Bretagne. C'était la consécration.
Ces pièces furent présentées depuis dans les séances récréatives de la région avec un succès jamais démenti. M. Piéderière après une longue retraite à St-Méen-le-Grand, décéda en 1969 et repose dans le petit cimetière de sa commune natale.
Pourquoi n'avoir pas écrit ces petites comédies en gallo comme elles furent originalement rédigées et jouées ?? Pour une raison majeure : la gallo continue son recul devant la prééminence sociale et littéraire du français. L'effet unificateur de celui-ci annihile tout renouvellement du parler local. Aucun éditeur n'aurait accepté de publier des textes en gallo car il y a de moins en moins de lecteurs de cette langue vernaculaire, d'autre part il n'y a pas encore accord entre les écrivains gallos sur une graphie commune. Publier à compte d'auteur ? il eut fallu la garantie financière d'un organisme régional ou d'une association culturelle". ------------------------- JCE _________________ "Ne te borne pas seulement à respirer avec l'air qui t'environne, mais à penser désormais avec l'intelligence qui environne tout. La force intelligente, en effet, n'est pas moins répandue partout, et ne s'insinue pas moins, en tout être capable de s'en pénétrer, que l'air en tout être qui peut le respirer".
Marc-Aurèle. Pensées pour moi-même. Livre VIII; verset LIV".
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