PLEYBEN / Pleiben

J'ouvre ce fil pour permettre à l'un de nos derniers collègues de proposer un sujet sur les sablières de l'église de Pleyben.

J'avais moi-même une page en préparation. Je vais donc finir de la compléter et la mettre en ligne.



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JCE

Merci à Marc'heg an Avel de me dérouler le tapis rouge…
Je souhaitais simplement signaler à ceux que ça intéresserait une étude (de mon cru) sur les sablières de l'église de Pleyben. On la trouve à www.mairiepleyben.fr : choisir "De vous à nous" qui vous proposera une rubrique "articles" (le mien est le deuxième).
Je préviens ceux qui voudraient absolument y aller que c'est un peu long (huit pages avec des notes et tout) et qu'il n'y a pas d'images (l'essentiel des repros peut être retrouvé dans "Trésors cachés des sablières…" d'Arlaux et Sanford).
Bloavez mad d'an holl.

Photo JC Even. 2007

Une page écrite par Gustave Geffroy, auteur itinérant du début du XXè siècle.

La Bretagne. 1905.

http://marikavel.org/bretagne/pleyben/geffroy.htm

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"Le calvaire, dans ce délaissement, devient presque une chose vivante, une sorte de petit théâtre où se joue encore un mystère d'autrefois. Je crois voir remuer les petits personnages de pierre, inclinant la tête, faisant aller leurs jambes et leurs bras à la façon des marionnettes. Mais c'est l'air humide, la bruine éparse, qui leur donnent cette apparence fantastique de mouvement. Je les laisse à leur représentation. Ils vont être tout à fait seuls pendant la soirée, la nuit, et ils vont continuer leurs gestes et leur drame, sans public, sans une illumination d'étoiles, au bruit de l'averse probable."

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Réorganisation de la page par JC Even.

JCE

Extrait d'Adolphe Joanne. Le Finistère. Hachette. 1878. Collection personnelle.

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JCE

Je prends enfin le temps de remercier Marc'heg an Avel de donner un accompagnement iconographique à ma petite annonce.
La scène qu'il a photographiée (à la droite de la photo) est un bon exemple des débats que soulève l'interprétation de ces sculptures. Elle est souvent reproduite dans les ouvrages qui font autorité et, comme y voit un cadavre dans un cercueil ouvert et ce qui paraît être des serpents, on glose : prédication centrée sur la mort, la condamnation de la luxure, etc. Je crois, si on la remet dans son contexte, qu'elle illustre le dernier article du Credo : et expecto resurrectionem mortuorum - et que les serpents sont des vers grossis pour raisons techniques.
Ma thèse est qu'il y a, à Pleyben, un ensemble construit, dont la cohérence, de manière inattendue, ne semble pouvoir s'expliquer que par une influence érasmienne, aux antipodes de l'esprit d'après le concile de Trente.