TRISTAN et ISEULT

Bonjour,

Je viens de faire l'acquisition d'une petite plaquette intitulée :

The Legend of Tristan & Iseult. The Tale and the Trail in Ireland, Cornwall and Brittany. by Forrester ROBERTS. 1998. Copyrights.

A la page 3, il présente une photographie de la Tristan Stone / Pierre de Tristan, accompagnée d'une plaque explicative.

L'auteur écrit ceci en regard :

"The Tristan stone. Its barely legible inscription states , 'DRUSTANUS HIC IACIT CUNOMORI FILIUS' : 'Here lies Drustan, son of Cunomorus'.
Tristan derives from the Pictish Drustan ans Cunomorus has been identified with King Mark of the Medieval romance. However, the stone poses more questions than it answers. Around 1540, John Leland wrote : " ... the cross is inscribid : Conomor et filius cum Domina Clusilla'. Whether the lady Clusilla ever existed, or was simply a figment of Leland's imagination, is still the sbject of considerable academic dispute".

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JCE

Dans la dernière livraison de "Hor Yezh" (n°254, mezheven 2008),

un article intéressant (en breton) de Patrice Marquand:
"Marc'h e zivskouarn marc'h ha mojenn Tristan".
(March aux oreilles de cheval et la légende de Tristan).

L'auteur y examine ce qui pourrait rattacher la légende de Tristan à la Bretagne armoricaine et en particulier à Douarnenez dans les sources.


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Domina Clusilla (à supposer que la pierre ait porté cette inscription) aurait pu être une mauvaise lecture pour Ousilla (= Yseul).
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Je confirme, l'article d'Hor Yezh est vraiment passionnant

Il me faudrait relire l'article de Patrice Marquand, après avoir revisité Douarnenez il y a quelques jours.
Serait-ce le roi March (et une ancienne divinité celtique) qu'on trouve dans les toponymes Toull ar Marc'h du, "trou du cheval mâle noir" (petit port en Goulien) et Plomarc'h (anciennement *Porzh Marc'h, port, plutôt que cour, de March) en Douarnenez ? Pour rappel, il y a aussi Cap Caval et Penmarc'h.
Et selon Bernard Tanguy, le LEONES du géographe arabe du 12e s. Al Idrissi serait situé à ou dans les environs de Douarnenez. A rapprocher de l'île Tristan de Douarnenez et de Tristan de LEONOIS (sous diverses variantes graphiques) des romans arthuriens de Béroul etc., Tristan étant neveu du roi March.

TRISTAN ET ISEUT, Le livre de poche 4521.

Page 296, vers 271 de la Folie Tristan de Berne, les éditeurs se permettent de remplacer "sainte Estretine" par "sainte Christine".
Lire peut-être "saintes Trefine" < breton santez Trefin, sainte Tréphine (voir B. Tanguy 1998?).
Tréphine est la mère de Trémeur.
Béroul écrit ainsi le vers 3076: "Par saint Tresmor de Caharés" ("Par saint Trémeur de Carhaix").