le roazhonegCette appellation sert pour certains à désigner, avec de fortes nuances de dédain, la forme de la langue bretonne élaborée à Rennes (= Roazhon), qui n'était pas une ville bretonnante, par des militants de la cause bretonne, pas tous Bretons d'origine, ni même pas tous bretonnants.
C'est un peu l'équivalent ou le parallèle de
brezhoneg chimikLe reproche qui lui est fait est d'être une langue plus ou moins reconstituée de façon artificielle, comportant de nombreux néologismes, parfois surprenants, et aussi de faire disparaître les accents locaux.
L'époque de confinement que nous vivons en ce printemps 2020 a fait que les radios France Bleue Armorique (Rennes) et Breizh Izel (Quimper) ont été - provisoirement ? - réunies à certaines heures. Cela a au moins le mérite de faire connaître ce qui se passe réciproquement.
--------------
Un mot m'a particulièrement fait sourire il y a quelques jours :
pour expliquer l'
autre femme, les présentateurs et présentatrices ont parlé de : ibène, comme à la française (Irène)
là où tout bretonnant natif entendrait plutôt : ibén
L'écriture du mot est : eben
--------------
N'hésitez pas à donner d'autres exemples.
JCE
_________________
"Ne te borne pas seulement à respirer avec l'air qui t'environne, mais à penser désormais avec l'intelligence qui environne tout. La force intelligente, en effet, n'est pas moins répandue partout, et ne s'insinue pas moins, en tout être capable de s'en pénétrer, que l'air en tout être qui peut le respirer".
Marc-Aurèle. Pensées pour moi-même. Livre VIII; verset LIV".