En intro, il est indiqué :
Les articles rassemblés dans ce premier volume d'une nouvelle série reprennent les communications orales présentées à Brest, au Centre de Recherche Bretonne et Celtique de l'Université de Bretagne occidentale dans le cadre des trois premières journées d'étude du séminaire de recherche "Histoires des Bretagnes" qui se sont tenues en septembre 2007 et janvier 2009. ----------------
La plus grande partie de l'ouvrage repose sur le mythe arthurien.
On pourrait reprendre le propos de la page 8 : "
Cette histoire synthétique, qui est aussi une "histoire de synthèse" ..."
Cet ouvrage se rapproche donc de dissertations entre initiés, sur des thèses déjà mille fois exposées et débattues. Ca n'en fait donc, au bout du compte, qu'une de plus.
- à propos de Maxime : aucune recherche historique. On n'a pas avancé d'un iota depuis Léon Fleuriot.
- à propos du concept de l'Armorique : c'est le flou total.
- à propos de Brocéliande, à Paimpont, la formule utilisée est : la
Bretagne brocéliandée.
Il est vrai qu'à propos de Paimpont, on peut même dire que ce thème est faisandé. Dont acte pour les prétendus spécialistes de la Brocéliande de Paimpont.
Le propos de l'auteur est de dire que Paimpont a usurpé le thème de Brocéliande, ... mais au détriment de la G. Bretagne. Et par là même, il considère que c'est la P. Bretagne qui a spolié la G.Bretagne de son thème arthurien.
Il ne lui est pas venu à l'esprit que cette spoliation a pu être aussi interne à la P. Bretagne elle-même.
Si on peut déjà renvoyer Paimpont au rayon des pièges à touristes et autres gogos (qui se reconnaîtront), je ne peux qu'en être satisfait, puisque ça fait déjà longtemps que je l'ai dit.
JCE
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"Ne te borne pas seulement à respirer avec l'air qui t'environne, mais à penser désormais avec l'intelligence qui environne tout. La force intelligente, en effet, n'est pas moins répandue partout, et ne s'insinue pas moins, en tout être capable de s'en pénétrer, que l'air en tout être qui peut le respirer".
Marc-Aurèle. Pensées pour moi-même. Livre VIII; verset LIV".