Congo. Une histoire.
de David Van Reybrouck. Traduit du néérlandais (Belgique).
Ma lecture de ces jours-ci.
Où j'apprends que Livingstone était écossais et Stanley gallois.
Et Dunlop, écossais aussi: la forêt équatoriale du Congo a fourni beaucoup de caoutchouc (ou plutôt ses malheureux habitants étaient sommés d'en fournir).
Les missionnaires catholiques flamands ont contribué à promouvoir les langues autochtones, pour la plupart bantoues. C'était peut-être pour eux prendre une petite revanche sur le sort subi par le flamand à l'époque, sort assez comparable à celui du breton (diglossie). L'avenir de ces deux langues fut différent par la suite, celui du flamand nous vaut aujourd'hui le plaisir de lire ce livre.
Et aussi:
La guerre de 14-18 a appris aux noirs qu'ils n'avaient pas l'exclusivité des guerres tribales.
Le seul enregistrement nous restant d'un soldat belge de la Grande Guerre serait celui d'un noir, congolais, prisonnier de guerre: il y parle, enregistré par des ethnologues allemands, dans sa langue africaine.