Parler breton de Tréboul (Douarnenez) P. Olier (1978).
Parler de Tréboul (Douarnenez), basse Cornouaille.
Hor Yezh, niv. 138, 1981
P. OLIER (1899-1978) (enregistrement de YE Kemener)
Notes (sur les 3 premières pages):
titouri : missionner, nommer, recruter, assigner une tâche à qqun (sens inhabituel en br. standard)
sol, ar sol : le plafond
brañskell, ar vr. : l’étagère suspendue
bezañ gouest : être capable
ober : donner
farañ : fardañ : préparer,
penn-a-benn : penn-da-penn
deus an noz : le soir ("de la nuit")
tont da re ger : revenir (à) trop cher
neuze ‘mie ranket chom da vervel ivez [rejet de ivez en fin de phrase] , alors j’aurais donc du être laissé à mourir, alors, aurait donc fallu que j’ reste à crever.
kuitaat ho komanant : rompre votre contrat de travail, votre engagement
war-gorre (gorre sans mutation)
… a gomañse treiñ en-dro da ma zammik kalon : mon pauvre estomac commençait à se retourner (structure)
darpenn : du fait que, parce que, car = kar
deus ma feson : à ma convenance, comme il me fallait, comme je voulais
an derzhienn difoeltr : la fièvre foudroyante (?)
tier = tiez (des logis, des maisons)
n’oe ken ur penn anezho : qui n’avait qu’une seule façade (avec ouverture), "une tête"
tri grouadur : 3 enfants (mutation k > g)
sammet : emporté ("chargé sur un véhicule, ..." dans la mort par une maladie)
al lun vintin le lundi matin (mutation de mintin)
lakat renk war hon gorre : nous discipliner, remettre de l’ordre parmi nous, dans nos rangs
begoù figus : (bouches) difficile(s) (sur la nourriture)
chetiñ : rendre, renverser, dégueuler (ce qu’on a avalé, contenu de l’estomac)
koñje : permission, droit, autorisation.
ordre « classique » des repas quotidiens : lein, merenn, koan
ar Boched (pas de mutation) les Boches (allemands)
ar vazh-valaenn : le manche de balai
memes oad egiston : de mon âge, du même âge que moi
plas, pl. plasoù : ferme, exploitation agricole
me m’oe kalon ! j’avais du cœur à l’ouvrage, du courage
… da c’hoari sañs [sañset = fr. « sensément » ] ganin (être sensé, supposé, paraît-il ( ?)
.. . hag eo bet marv : et il est mort
me zo ganet : je suis né
war o bern = war ur bern : entassé(s), les uns sur les autres (o = leur ou art. ind. ur? Ur est prononcé o(r) dans ce coin)
m’eus graet bloaz (« j’ai fait an ») j’(y) ai passé un an, une année.
ar c’hraou (fr. local « la crèche », l’étable, dans mon gallo « l’écurie ès vaches »)
dekwa : suffisamment, assez, de quoi faire.
da neuze = neuze (avec da, sensé être une manière de dire léonarde)
forzh pegement : énormément
c’hoari kuzhat : jouer à cache-cache
da flapiñ, da vlagiñ < blagiñ) : à bavarder, à papoter
o botez : un soulier ou leur soulier ?
un atoudenn : une torgnole, une baffe, une giffle
Dal ! Zut !
sakoied : des costauds, des as, des champions (au jeu de billes) [sako : fusilier-marin]
Et selon R Pichard (Le douarneniste…) p188, 1996 : des tombeurs (au jeu de… filles)
ur poch : un sachet, un pochon
deus ur ouenn uhel : de bonne qualité (en parlant des billes à jouer)
ma gorlañchenn : mon gosier, ma gorge
sec’h-korn : déssèché, sec
prechiñ : parler, causer