Bonjour,
Le Ier mars 2008, j'enregistrais une interview sur Bleubreizizel, avec Manu MEHU, à propos du
Buez ar Zent, dont je fais souvent référence sur ce forum, à la recherche des tournures de langages trégorroises dont j'ai encore le souvenir.
En réécoutant cette émission, passée entre le 3et le 9 mars, je me suis rendu compte que certaines formules me revenaient spontanément à l'esprit, en dehors de toute préparation.
Ainsi, j'ai dit que si l'aspect historique et l'aspect linguistique du livre me convenaient, il s'avérait que je n'étais pas en phase avec les '
Kentelioù' = leçons de morale, tirées des vies des saints, même si je peux être d'accord, bien entendu, avec certaines morales de base, mais pour lesquelles on n'est obligé d'adhérer à aucune religion que ce soit.
Ainsi, j'ai répondu spontanément : "
An dra se a ra ar c'hontroll diouin (= diouzhin) = cette chose fait de la contrariété à moi = cette chose me contrarie.
J'ai cru, à l'écoute, avoir utilisé une formule erronnée.
Et pourtant, en relisant le dictionnaire de R. Hémon, je trouve à :
- Contrarier =
Kontroliañ.
Ma grand-mère utilisait donc :
ober ar c'hontrol = faire (de) la contrariété.
Qu'en pensez vous ?
JCE
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"Ne te borne pas seulement à respirer avec l'air qui t'environne, mais à penser désormais avec l'intelligence qui environne tout. La force intelligente, en effet, n'est pas moins répandue partout, et ne s'insinue pas moins, en tout être capable de s'en pénétrer, que l'air en tout être qui peut le respirer".
Marc-Aurèle. Pensées pour moi-même. Livre VIII; verset LIV".