Bonjour,
Dans mon étude :
Emgann Karaez, la Bataille de Carohaise, j'ai donné l'identification du personnage
Jules César sur celle de
Flavius Julius NEPOS, qui fut
césar = vice empereur, pour l'Occident, du 9 février 474 au 24 juin 474, avant d'être élevé à l'
augustat = empereur.
Jules NEPOS fut un
empereur de Ravenne, c'est à dire que depuis Honorius, la capitale de l'empire d'Occident avait été déplacée de Rome à Ravenne.
Dans la
Vulgate, il y a un paragraphe consacré à
Merlin en Romanie.
Je ne vais pas en refaire ici la démonstration. Je laisse à ceux que ça intéresse le soin d'aller visiter l'étude en question, au lien :
http://marikavel.org/carohaise/carohaise-titre.htm--------
En fouillant dans ma bibliothèque, je suis tombé sur le livre :
Histoire de l' Eglise, par L. Marion, Paris, 1909.
A la page 9, j'y lis :
"
Il ne resta aux Romains que Rome, les provinces méridionales et les côtes de l'Adriatique, sous le gouvernement d'un exarque résidant à Ravenne. De là le nom de Romagne (Romania), donné à la province centrale de l'exarchat".
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Il est donc ainsi confirmé que Ravenne est en
Romanie.
Même si cette précision est donnée pour des évènements de 572, donc postérieurs à l'époque de NEPOS (474-475), il se trouve que la Vulgate est bien plus postérieure encore, et c'est pourquoi ses auteurs ont parlé de
Romanie lorsqu'ils ont évoqué le nom de Jules César.
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Politiquement parlant, il n'y a donc rien d'inconcevable à ce qu'un chef militaire britto-romain de haut rang, conseiller du représentant de l'autorité romaine en G.Bretagne, aille demander les dispositions prises par l'empereur, à la personne même de celui-ci, là où il se trouvait.
Un autre historien avait même précisé que Jules Népos n'avait pratiquement pas quitté Ravenne.
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Je maintiens donc cette identification : le Jules César de la Légende est bien
Flavius Julius NEPOS.
JC Even
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"Ne te borne pas seulement à respirer avec l'air qui t'environne, mais à penser désormais avec l'intelligence qui environne tout. La force intelligente, en effet, n'est pas moins répandue partout, et ne s'insinue pas moins, en tout être capable de s'en pénétrer, que l'air en tout être qui peut le respirer".
Marc-Aurèle. Pensées pour moi-même. Livre VIII; verset LIV".