Bonjour.
Le débutant en histoire du Bas-Empire romain peut être surpris des relations entre les Bretons, en général, comprenant les Britto-romains et les autres Celtes britanniques d'Irlande et d'Ecosse, avec Constantinople, qui, géographiquement, n'est pas la porte à côté !
Et pourtant, cette relation existe, par la légitimité reconnue des uns, et à défaut, des autres, de l'Empire, relayé par la religion chrétienne.
Ne parlant ici que d'Histoire, nous pouvons répondre, en entrée de sujet :
Que Constantin Ier fut proclamé empereur à
Eburacum / York, quartier général de la garde du Mur d'Hadrien, aux confins de l'Empire romain au nord de la Bretagne. Reconnu empereur, c'est lui qui décida de dédoubler Rome en créant une capitale romaine pour la partie orientale de l'Empire sur le site de Byzance, sur le Bosphore. Cette nouvelle capitale porte alors le nom de
Constantinopolis = la Ville de Constantin.
De York à Constantinople, c'est déjà en soi une marque indélébile.
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Plus tard, nous avons les preuves des interventions des empereurs d'Orient, qui sont alors dominants, dans les affaires d'Occident, et spécialement par les faits et gestes de Jules Népos (le
Jules César de la Légende arthurienne), neveu par alliance d'Aelia Ariadne, l'impératrice de Constantinople.
Dans cette légende, un personnage nommé Sagremor se revendique de parenté de Constantinople.
Par la suite, les empereurs byzantins, se revendiquant comme seuls empereurs romains légitimes, ont toujours eu prétention sur l'Occident, en recevant les hommages des rois de ces contrées, qu'ils fussent
romains, comme les Bretons, ou
barbares, comme les Francs.
Bien entendu, chacun voit aujourd'hui cela à l'aune de sa
romanité, réelle, ou opportuniste.
JCE