GUEMENE-sur-Scorff / Ar / Er Gemene

Page provisoire sur cette commune chef lieu de canton du Morbihan.

http://marikavel.org/bretagne/guemene-sur-scorff/accueil.htm




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L'indication d'Ogée : ... dans un fond, me semble erronnée.

Petite ville à grande histoire, même princière.

Discussions étymologiques à venir :

- le nom de la rivière : Escorf

- le nom de la commune : Kemenet Guemgamp

Page à compléter. Des photos suivront au printemps.

JCE

Kemenet Guemgamp ou kemenet Guegan?

Salut,

Dans cette commune, noter aussi la présence de l'association Mein ha Tud / Des Pierres et des Hommes, qui publie un excellent cahier du même nom.

JCE

Intérieur breton, à Guéméné, selon Bouillé.

JCE

Pour l'éponyme, il semblerait qu'il s'agisse d'un certain Guégant, neveu du comte de Cornouaille, qui y aurait érigé une motte féodale vers 1050 (cf. D. Delattre. 2004).

Pour Guéméné, voici ce qu'en dit Philippe Jouët, Atlas historique ... p. 41 :

"Les petites circonscriptions dites kemenet (du breton *kom-benet « découpure ») posent un problème de datation. Tels furent la Kemenet Ili en Léon, les deux Kemenet bas vannetaises mentionnées plus haut, proches des doyennés récents, la kemenet de Maen (Quéménéven) et la kemenet du Cap en Cornouaille. On a dit qu'il s'agissait de créations féodales. Ce n'est pas sûr du tout. Le nom et l'institution des commendationes, qui avaient survécu jusqu'à la fin de l'Empire, ont-ils disparu pour reparaître, passé le xè siècle ? Les kemenet ont des éponymes inconnus à l'époque féodale, et Gui(n)gant pourrait être un nom géographique ancien, ce qui laisse penser que les kemenet seraient des «découpures» de pagi (par exemple un *Venetensis inferior). La question reste ouverte.

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Carte de pagi extraite de Phil. Jouët et K. Delorme.

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Pour info.

JCE

Je suis étonné de l'étymologie proposée par Philippe Jouët pour Kemenet. J'ai toujours lu jusqu'à présent qu'il s'agissait d'un emprunt au terme latin qui à donné commanderie en français (et Kommandatur en allemand, accessoirement).

Cala signifie-t-il que le mot breton et le mot latin sont indépendants, à part une origine indo-européenne commune ? Je n'ai hélas aucune idée de la formation du mot latin. S'il comprend lui aussi la notion originale de 'découpage', alors c'est très intéressant.

Bonjour,
Pour le Kemenet je vous laisse discuter, pour "GUEGANT" il me semble que nous sommes plutôt sur un nom propre.
on le retrouve dans le cartulaire de Redon sous la forme "uuicant" tiens tiens! avec l'apport classique du GW et le T qui n'est pas tombé dans emenet uegant et qui est tombé ailleurs.
Bref, c'est un sujet que j'ai un peu travaillé.
Il serait intéressant aussi de discuter sur l'origine du mot Pourlet, Plou- alet ou autre, avec Locmalo comme paroisse mère etc. Je trouve que le sujet manque de recherches

Bonjour,

Pour Albert Deshayes, DEB, p. 382 :

- Kemened (kemenet, 1267) , s. f., fief, est issu du latin commendatio.

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JCE

Dauzat et Rostaing, DENLF, reprenant J. Loth :

" Kemenet-Guégant, 1160 ; anc. bret. kemenet, fief, bénéfice, du lat. commendare; Guégant, nom de pers.

JCE

Question toute bête :

Le Kemenet aurait-il quelque chose à voir avec une commanderie de type 'Hospitalière' (de Jérusalem) ?

Avec la datation donnée à ce Guégant (1050), on n'est pas loin de l'époque des croisades.

Ou alors, cela pourrait poser la question d'une mode de commanderies ou de capitaineries de type féodal de cette époque, celles des Chevaliers de Jérusalem n'en n'étant qu'une variante.

Question de candide.

JCE

PrincedeBarbin a écrit:

Je suis étonné de l'étymologie proposée par Philippe Jouët pour Kemenet. J'ai toujours lu jusqu'à présent qu'il s'agissait d'un emprunt au terme latin qui à donné commanderie en français (et Kommandatur en allemand, accessoirement).

''Kemened (de Commendatio, ou mieux, du brittonique *Com-Benet). (Erwan Vallerie, Communes de Bretagne et paroisses d'Armorique, 1986, p. 26).
Le mot existe également en gallois.
On peut rapprocher le mot breton "kemener" (tailleur), en effet les Kemened sont des territoires "taillés" ou "découpés" (on se taille un fief).

Cadeau :


homme de Guéméné, dans Alfred de Courcy : Le Breton, 1842




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JCE

Une auberge de Guéméné, au début du XXè siècle.



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JCE